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Voici pourquoi l’internet mondial dépend de câbles sous-marins

21 août 2021
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Voici pourquoi l’internet mondial dépend de câbles sous-marins
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Il y a 600 ans, on traversait les océans pour venir échanger avec de nouveaux royaumes et empires. Au XXIème siècle, ce sont Google et Facebook qui ouvrent de nouvelles routes à travers les mers. Sauf qu’on ne troque plus des joyaux et des épices, on envoie des données et des terabytes. Ce mardi 16 août, les deux géants du web on présenté un nouveau projet d’installation d’un câble sous-marin de télécommunications reliant Singapour, le Japon, Guam, les Philippines, Taiwan et l’Indonésie. Baptisé « Apricot » (abricot), cette ligne de 12.000 km devrait être opérationnel en 2024 ont indiqué les deux groupes californiens dans des communiqués.

En 30 ans, une toile de câble sous-marins s’est tissé sous les océan pour répondre à la demande toujours plus massive de connexions à internet. Aujourd’hui, plus de 1,2 millions de kilomètres de câble relient les continents entre eux. Actuellement, 99 % du trafic mondial de données passent sous les eaux. La capacité totale de transport des câbles sous-marins se situe dans les térabits par seconde, alors que les satellites n’offrent généralement que 1 000 mégabits par seconde et affichent donc une latence plus élevée.

Google, Facebook ou Amazon maîtres des mers

Leur installation a pendant longtemps été réservée aux États et aux opérateurs télécom. Aujourd’hui, les maîtres du web sur les écrans comme sous la mer, c’est encore les GAFAM. Les grands déploiements de câbles sont dans leur majorité menés par Google, Facebook, Amazon et Microsoft. Le plus important moteur de recherche mondiale, Google, est devenu de loin le plus gros investisseur dans les câbles sous-marins. Les installations en cours commandées par les mastodontes de l’internet représentent actuellement 40% du total des commandes mondiales, contre à peine 10% en 2013 selon le think tank IDATE.

Google a déjà investi dans Faster, un câble de 12 000 km qui relie la côte ouest des États-Unis au Japon. En 2018, le câble sous-marin en fibre optique de 6 600 km, appelé « Marea », détenu par Microsoft et Facebook, est entré en service. Il relie Virginia Beach aux États-Unis à Bilbao en Espagne, avec une puissance de 160 térabits par seconde. En France, les lignes traversent l’Atlantique ou la Méditerranée pour terminer à Brest, en Vendée ou à Marseille.

Jean-Louis Lamy, directeur de Lamy Marine Consultant, travaille depuis plus de 30 ans dans le domaine des câbles sous-marins. « Les câbles sont une manière de mondialiser, on apporte une aide au développement en fournissant une meilleur réseau dans une région. Plutôt que de fournir un soutien financier qui risque d’être détourné par le gouvernement, on s’assure que toute la population profite de ce nouveau service » indique le spécialiste.

« Pour Google et Facebook, c’est vital d’éviter les latences. Plus il y a de câbles, moins il y a de ralentissement et plus ils s’assurent que les gens continuent à consulter leurs sites. La crise du Covid, l’explosion des visioconférences, du nombre de personnes qui restent chez elle, n’a fait qu’accélérer la consommation internet. Les deux groupes sont obligés de répondre à cette demande », ajoute t-il.

Les routes avant les biens

L’arrivée de la 5G elle aussi accélère et accroît ce trafic de données. La 4G a inscrit le streaming audio-visuel dans notre quotidien, la prochaine génération de réseau devrait créer de nouvelles habitudes de consommation et les géants du web veulent être prêt à offrir une expérience parfaite. Problème, la mainmise des groupes californiens sur le réseau mondial leur permet de décider quels pays profiteront en premier de leurs services. Et généralement, les plus favorisés sont ceux qui accueillent les datacenter de ces mêmes entreprises.

De nouveaux acteurs régionaux font également leur entrée dans le secteur, notamment en provenance de Chine. Huawei Technologies Co. a créé une coentreprise avec la société britannique Global Marine Systems, mais les inquiétudes concernant l’influence du gouvernement chinois sur Huawei l’ont empêchée d’être engagée pour la pose de liaisons transatlantiques.

Une connexion fragile ?

Suffit-il donc de couper ces câbles pour mettre en panne le réseau entier de plusieurs plays ? Oui et non. En 2003, un séisme en Algérie rompt les lignes en Méditerranée et prive le pays de connexion internet. Presque 20 ans plus tard, leur fiabilité est bien plus élevée : plusieurs câbles sont le plus souvent déposés sur la même « route » maritime afin que le courant puisse être maintenu en cas de rupture d’une ligne. « Il est très courant que l’ancre des bateaux de pêche viennent rompre un câble. Les entreprises disposent généralement de techniciens prêt à intervenir rapidement pour réparer les dégâts », explique Jean-Louis Lamy.

Des attaques directes ont déjà eu lieu, notamment lors de l’intervention de l’OTAN en Libye en 2011. Des frégates avaient visé un câble sous-marin, provoquant la coupure des télécommunications. Peu de chances aujourd’hui qu’une grande puissance vienne rompre une ligne majeure à travers l’Atlantique, mais les gouvernements peuvent encore faire pression pour éviter les installations. Il y a un an, la Chine avait empêché Google et Facebook de relier Los Angeles à Hong Kong par un câble, prétextant une atteinte à la souveraineté de Pékin. Les nouvelles routes d’internet s’arrêtent là où les géants du web sont perçus comme des envahisseurs menaçants plutôt que de riches commerçants.

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