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Numérisation de la fonction RH: les PME/ETI entre inadéquation des solutions proposées et des budgets limités

10 avril 2021
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Numérisation de la fonction RH: les PME/ETI entre inadéquation des solutions proposées et des budgets limités
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Un peu plus de la moitié des PME/ETI ne dispose pas d’un système d’information pour la fonction RH. Explication : la complexité de solutions standardisées et le manque de personnalisation, qui s’ajoutent au manque de budgets.

La modernisation de la fonction RH au sens large, c’est-à-dire au-delà des fonctions de gestion du personnel, a très tôt fait partie des projets de transformation numérique des entreprises. Pour des raisons de conformité réglementaire, de prestations aux différents services et de gestion des carrières et des formations, la fonction RH a évolué d’une fonction centrée sur la gestion du personnel à une fonction créatrice de valeur.

Seulement, si les grandes structures ont su capitaliser sur les apports du numérique pour accompagner cette évolution, un pan entier des entreprises est resté à l’écart de cette évolution. C’est le constat dressé par l’étude menée pour le compte de la startup Empowill. Celle-ci est a été fondée en 2019, et a développé un logiciel SaaS de gestion de la formation professionnelle spécialement dédié aux PME et ETI. D’après les résultats de cette étude, 51 % des entreprises de moins de 500 salariés ne disposent pas d’un système d’information RH.

Moins d’IA et plus d’automatisation

« Ce chiffre s’explique notamment par une inadéquation entre les solutions proposées et les besoins de ces petites entreprises », explique le rapport. En effet, 48 % des PME et ETI ne sont pas satisfaites de leur SIRH. Les raisons évoquées pour ce manque de satisfaction sont la complexité d’utilisation et de mise en place (75 %), le prix trop élevé (60 %) ou le manque de personnalisation (50 %).

Malgré les évolutions des mentalités, pour 55 % des répondants, la crise sanitaire de 2020 n’a pas changé la position sur la politique de numérisation de la RH. La grande majorité des décideurs interrogés citent le manque de budget comme raison principale au manque d’évolution sur le sujet. Pire encore, pour 20 % des sondés, la crise a retardé des projets de numérisation par manque de budget.

« On constate un décalage entre les attentes de ces entreprises et les promesses des éditeurs de certains logiciels RH qui se vantent de proposer des fonctionnalités liées à l’intelligence artificielle ou le big data », déplore le rapport. Une majorité (84 %) des professionnels interrogés n’a que faire des fonctions cognitives. Pragmatiques, ils attendent de leur outil RH qu’il permette d’automatiser les tâches administratives à faible valeur ajoutée, alors que moins de 20 % attendent des fonctions avancées de conseil basé sur l’intelligence artificielle ou de la Big Data.

Gestion des talents et formation, les grandes oubliées

De la même manière, ils sont majoritaires (78 %) à estimer que le principal frein à l’adoption d’un nouvel outil est le prix, contre 48 % pour les grands groupes, loin devant les difficultés opérationnelles liées à la mise en place (40 %). En parallèle, et même si le prix est le principal frein à l’adoption d’un nouvel outil, le principal facteur différenciant dans la durée est le service client personnalisé et le support métier pour 75 % des décideurs. Ce chiffre montre l’importance de l’accompagnement et la particularité des PME et ETI.

Parmi les doléances, les répondants estiment que la gestion des talents et de la formation sont les grands oubliés des entreprises de moins de 500 salariés. Car, si 90 % des entreprises de plus de 50 salariés sont équipées d’un outil de gestion de la paie, seulement 48 % sont équipées de logiciel de gestion des talents et de la formation professionnelle. Faute de solutions adaptées et abordables sur le sujet, ces entreprises sont forcées de gérer ces aspects sans outils. Les conséquences se font alors sentir à long terme sur la productivité et l’engagement des salariés.

« Ainsi, alors que les métiers évoluent de plus en plus rapidement, que la digitalisation des entreprises s’est accélérée en 2020 et que la pratique de l’upskilling se généralise, il est alarmant de constater que c’est sur ce sujet que les PME et ETI sont les moins bien équipées », conclut le rapport.

À propos de l’étude :

L’enquête a recueilli les réponses de 370 professionnels, interrogés dans un panel représentatif de Startups, PME et ETI françaises entre le 15 février et le 15 mars 2021. Répartis dans des fonctions relatives aux RH, 78 % des répondants sont des professionnels des ressources humaines en poste en entreprise, 12 %des consultants ou experts RH, et 10 % des dirigeants.

Tags: digitalisationPMERH

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