Une enquête de Finastra révèle que le Banking as a service (BaaS) devrait avoir un impact significatif sur les services financiers au cours des 12 prochains mois.
Le BaaS, pour Bank ou Banking as a Service, est en fait le fruit d’une double évolution, réglementaire et technologique. A sa source réglementaire, la directive sur les services de paiements (DSP1 en 2009 et DSP2 en 2018). Sur ce socle de sécurité et de confiance, le partage de données a pu se développer entre des acteurs du monde bancaire traditionnel, et des start-up des fintech et regtech (conformité et réglementation financière).
Sur le plan technologique, le BaaS s’appuie sur le cloud et les API (Application programming interfaces). Pour fournir de nouveaux services bancaires, et surtout intégrer dans de nouvelles offres les services d’autres opérateurs de la chaîne financière.
Une étude de Finastra révèle que le Banking as a Service (BaaS) et les services bancaires intégrés (embedded) devraient avoir un impact notable sur le secteur au cours des 12 prochains mois. Alors que tous les marchés (85% des répondants dans les institutions financières mondiales) anticipent globalement cette tendance, Hong Kong (92%), les EAU (90%) et Singapour (87 %) en sont les plus convaincus. La France adopte une approche plus prudente, mais toujours significative (81%).
L’étude « Financial Services : State of the Nation Survey 2021 » souligne également que la plupart des organisations tirent désormais parti des avantages de l’Open Banking et de l’Open Finance, cette dernière étant considérée comme l’évolution naturelle du secteur. À l’échelle mondiale, 94% des personnes interrogées affirment que l’Open Banking est important pour leur organisation, 63% déclarant qu’il leur a permis d’améliorer l’expérience client et 59% qu’il a aidé à recruter de nouveaux types de clients.
L’étude a été menée auprès de 785 professionnels au sein d’institutions financières et de banques en mars 2021 aux États-Unis, au Royaume-Uni, à Singapour, en France, en Allemagne, à Hong Kong et aux Émirats arabes unis, avec 105 répondants français. Elle explore l’environnement de l’Open Banking et de l’Open Finance, la technologie et les initiatives envisagées pour avoir un impact sur les services financiers au cours de l’année prochaine, et les conséquences de la Covid-19 sur le secteur.