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Introduction d’une monnaie numérique : la monnaie de demain menace-t-elle les banques ?

7 octobre 2021
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Introduction d’une monnaie numérique : la monnaie de demain menace-t-elle les banques ?
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Dans le but de combler les lacunes du système monétaire traditionnel, la Banque de Maurice (BoM) envisage de lancer, sur une base pilote, sa monnaie numérique – la Central Bank Digital Currency (CBDC). Quelles seront les répercussions de son introduction sur les activités bancaires ? Comment les banques accueillent-elles cette décision ? Quid des consommateurs ?

« La CBDC est l’équivalent numérique du cash. Le ratio est 1 : 1. C’est-à-dire une roupie en monnaie numérique est l’équivalent d’une roupie en liquide », explique d’emblée l’économiste Éric Ng. Mais contrairement aux transactions en espèces, la Banque centrale aura plus de contrôle sur les transactions en monnaie numérique , fait-il valoir.

Selon l’économiste, les Banques centrales sont motivées à créer leur monnaie numérique afin de ne pas perdre le contrôle de leur politique monétaire. « La CBDC peut diminuer les coûts et accroître l’efficacité du système national de paiements. »

Les monnaies numériques permettent des transactions peer-to-peer sans intermédiaire réglementé 

En effet, si demain les épargnants ont la possibilité de convertir leur argent en CBDC, les banques commerciales seront amenées à augmenter drastiquement leurs taux d’intérêt sur les dépôts et les emprunts, soutient Eric Ng. « Au cas où la CBDC devient populaire, elle aspirerait tous les dépôts du système bancaire, lesquels iraient gonfler le bilan de la Banque centrale. »

L’économiste est ainsi d’avis qu’il y aura une certaine compétition entre la BoM et les banques commerciales. Il explique que dans l’actuel système bancaire de réserves fractionnaires, les banques transforment des fonds liquides de court terme en des prêts non-liquides de long terme, et ce, en conservant en réserve seulement une petite fraction de leurs dépôts auprès de la Banque centrale. « Toutefois, avec la CBDC les banques commerciales devraient garder suffisamment d’actifs liquides pour garantir tous leurs dépôts. »

Le problème, souligne Eric Ng, c’est que « si les autorités jugulent ainsi la liquidité et la transformation des échéances, elles tueront la croissance économique. Dans le pire des cas, des banques disparaîtront. »

Pour sa part, l’économiste Bhavish Jugurnath est d’avis que « pour éviter d’être laissées-pour-compte, les banques commerciales doivent trouver un moyen d’adopter cette technologie et de la traiter comme une amie plutôt qu’une ennemie ». Il estime que l’adoption de la monnaie numérique pourrait rationaliser, améliorer et mettre à niveau les services financiers.

« Il existe de nombreuses avancées récentes dans le secteur qui peuvent atténuer les inquiétudes des banques concernant les risques.  Certains investisseurs, fintechs et fonds de capital-risque commencent à s’engager durablement dans les monnaies numériques. Les banques ne peuvent plus se permettre d’ignorer cette opportunité. »

Néanmoins,  Bhavish Jugurnath dit comprendre les craintes des banques commerciales. « Les monnaies numériques permettent des transactions peer-to-peer sans intermédiaire réglementé, donnant à l’utilisateur la possibilité de transférer facilement des fonds rapidement sans avoir à payer de frais de transaction. »

En effet, au lieu d’identifier la transaction par un compte bancaire individuel via une institution financière, les transactions sont simplement liées à l’ID de transaction sur la blockchain.

« Ce type de pseudonyme met en doute de nombreuses banques qui s’inquiètent du manque de lutte contre le blanchiment d’argent et Know Your Client (KYC) concernant les transactions en monnaie numérique », soutient-il. L’économiste Bhavish Jugurnath affirme que souvent les banques ont l’impression que les transactions en monnaie numérique ne peuvent pas être suivies, ce qui pourrait conduire à des activités illégales et à des escroqueries sur le réseau.

Les craintes des consommateurs

Certes, les cryptomonnaies sont nouvelles et passionnantes. Le fait est qu’« elles ne peuvent répondre à toutes les demandes des consommateurs », fait remarquer Bhavish Jugurnath.

À titre d’exemple, cite l’économiste, « elles ne peuvent pas être utilisées pour garantir une hypothèque, un prêt automobile ou tout autre besoin financier ». Pour ces formes de soutien financier, le recours à une banque locale est nécessaire. Grosso modo, fait-il comprendre, garder son argent dans une banque permet d’avoir un accès facile aux fonds quand l’on en a besoin.

« Il ne sera pas lié à un investissement en devises qui pourrait perdre de la valeur à un moment donné. Bien qu’il doive se rendre de temps en temps jusqu’à sa succursale, le client bénéficiera d’un accès plus facile aux services dont il a besoin, ainsi que d’une meilleure sécurité pour son argent. »
Un analyste financier, intervenant sous le couvert de l’anonymat, abonde dans le même sens.  « Les Mauriciens doivent être bien éduqués sur le concept d’une monnaie numérique, y compris sur les avantages et les risques associés. »

Et d’ajouter que l’introduction de cette monnaie numérique devrait représenter un substitut à l’argent liquide. « S’il y a un manque de confiance, la monnaie numérique pourrait ne pas s’avérer populaire », fait-il ressortir.

Pour sa part, Éric Ng met l’accent sur les dangers liés à une cyber attaque. « Dans toutes les transactions numériques, il y a des risques de cybercriminalité. Ainsi, en cas d’une attaque, la BoM doit prendre la responsabilité de rembourser toutes les personnes concernées », fait-il valoir.

Par ailleurs, il y a tout un travail de sensibilisation qui doit être mené auprès de la population concernant l’utilisation de la monnaie numérique.

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