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« Deepfake » : le trucage numérique qui va bouleverser l’industrie du divertissement

4 novembre 2021
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« Deepfake » : le trucage numérique qui va bouleverser l’industrie du divertissement
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Vous avez toujours rêvé de vous mettre dans la peau de James Bond ou Beyoncé ? Grâce au « deepfake », des applications permettent d’incarner son idole avec un simple selfie. Une technologie d’intelligence artificielle amenée à bouleverser l’industrie des médias et du divertissement.

Face Swap, FaceApp, Reface…

Avec cette technique de photomontage sophistiquée s’appuyant sur des technologies d’intelligence artificielle, plusieurs applications ambitionnent de révolutionner la création de contenus, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans la production audiovisuelle.

A partir d’un simple selfie, Reface analyse les traits du visage de l’utilisateur pour l’incruster sur le personnage de son choix dans des scènes animées (« GIF ») drôles et décalées. Avec une précision déroutante. De quoi permettre à n’importe quel fan d’endosser les habits de Harry Potter puis de prendre possession du corps musclé de Dwayne Johnson en quelques secondes, et provoquer un sacré buzz sur la toile.

Lancée en janvier 2020, l’application Reface a déjà été téléchargée plus de 180 millions de fois. « Il a fallu 31 mois à TikTok et 28 mois à Snapchat pour franchir la barre des 100 millions de téléchargements », souligne auprès de l’AFP Ivan Altsybieiev, co-fondateur de Reface, en marge du Web Summit, la grande messe annuelle du numérique organisée à Lisbonne.

Conscient de son potentiel quasi infini de création, l’entrepreneur ukrainien estime que le « deepfake » ouvre la voie à un futur « où tous les contenus pourraient être personnalisés », notamment dans le cinéma ou les séries TV. « Imaginez qu’un nouvel épisode arrive et votre ami ou vous même y apparaissiez », complète-t-il en prenant l’exemple de l’épisode Bandersnatch de la série Black Mirror où le téléspectateur peut participer « à une consommation interactive du contenu ».

Trucage meilleur que l’original

Signe d’une appétence déjà croissante des studios de production hollywoodien, un youtubeur expert en « deepfake » nommé Shamook a été embauché en juillet dernier par Lucasfilm après avoir épaté le public en modifiant une scène de la deuxième saison de The Mandalorian. La série télévisée dérivée de l’univers Star Wars, qui se déroule cinq ans après le film Le retour du Jedi sorti en 1983, se conclut sur l’apparition surprise de Mark Hamill, rajeuni pour incarner à nouveau un jeune Luke Skywalker. Mais la version amateure de cette scène produite par Shamook a été jugée par beaucoup d’internautes encore meilleure que l’originale diffusée sur Disney+.

« Au cours des dernières années, (Lucasfilm) a investi dans l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle comme moyens de produire des effets spéciaux convaincants, et c’est incroyable de voir la dynamique se construire à mesure que la technologie progresse », avait indiqué l’entreprise pour justifier un tel recrutement.

Fausses informations

Malgré ces nouvelles possibilités, le « deepfake » reste encore associé à la diffusion de fausses informations sur internet car il peut servir à manipuler les internautes ou à diffamer, en faisant dire ou faire à des personnes des choses qu’elles n’ont pas dites ou faites.

Une vidéo prétendant montrer la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern en train de fumer du crack, cocaïne sous forme de cristaux, est par exemple devenue virale l’été dernier. Le visage de la dirigeante avait en réalité été superposé à celui d’une youtubeuse sur des images originelles tournées… en 2019.

Pour endiguer le phénomène, les principaux géants du web préparent la riposte. Des scientifiques de Facebook ont présenté en juin dernier une méthode qui doit permettre, grâce à l’intelligence artificielle (IA), de débusquer les « deepfakes » ainsi que de déterminer leur origine.

Microsoft a présenté l’année dernière un logiciel qui peut aider à repérer les « deepfakes » photo ou vidéo, tandis que Google avait rendu publics fin 2019 des milliers de « deepfakes » réalisés par ses équipes pour les mettre à disposition des chercheurs qui veulent développer des méthodes de détection des images manipulées.

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