Avec l’avènement de la technologie, internet est devenu en un rien de temps un outil très accessible à tous et aussi très vulnérable. Le vol d’identité et la fraude électronique sont devenus les moyens d’arnaques les plus fréquents.
Deux présumés fraudeurs sur transaction électronique répondront de leurs actes devant la justice ivoirienne.
En Côte d’Ivoire, une structure dénommée Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) en partenariat avec la police nationale de Côte d’Ivoire et l’Autorité de Régulation des Télécommunications a été mise en place pour combattre la cybercriminalité.
Ainsi, victime d’arnaque lors d’une mise à jour de son système, une entreprise de média digital dont le but est d’améliorer les transactions électroniques avec une carte visa prépayée mise en place s’est tournée vers la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour porter plainte.
Après une enquête ouverte à partir des éléments fournis par l’entreprise avec l’appui du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), la PLCC a pu remonter aux sieurs SM et SMS. Arrêtés et conduits dans les locaux de la PLCC, les deux suspects ont immédiatement reconnu les faits reprochés à la suite d’une interrogation. Ils ont tous les deux déclaré avoir constaté une vulnérabilité sur leurs cartes visa lors d’une transaction d’un mobile money. Ils ont profité de cette faille en utilisant leur numéro de téléphone pour initier des demandes de transfert et ils recevaient l’argent sur leur carte.
À la question de savoir comment les faits se sont déroulés, la PLCC indique que l’un des deux individus « a constaté que lors d’une transaction d’un mobile money avec sa carte visa, la somme manipulée n’a pas été transférée au destinataire et sa carte a été rechargée de ce montant sans qu’il ne soit débité ». C’est alors qu’ayant constaté cette faille, il en a informé son co-accusé avec qui tous les deux ont procédé à de multiples transactions s’élevant à plus de 22 millions de nos francs. En conséquence, ceux-ci ont été conduits devant le Parquet pour répondre de leurs actes.